Nos quartiers seront-ils bientôt chauffés par des chaudières collectives alimentées en biomasse, géothermie ou chaleur fatale ? Les projets se multiplient en Wallonie et pourraient à terme remplacer le gaz et le mazout.
La fédération EDORA et le cluster TWEED organisait le 26 novembre dernier un webinaire qui faisait le point sur les réseaux de chaleur en Wallonie.
L’actualité est en effet riche : la Wallonie a adopté en octobre dernier un cadre réglementaire, certes minimal, mais qui pourrait stimuler les projets ; tandis que sur le terrain plusieurs réseaux de chaleur commencent à se concrétiser.
De quoi s’agit-il ?
Un réseau de chaleur permet de relier les bâtiments d’un quartier – par exemple 50 logements et 7 bâtiments publics et privés -, qui seront chauffés par une chaudière collective. L’eau qui circule dans les conduits est chauffée à 60-70° et passe par un échangeur situé sous chaque bâtiment, transférant ainsi sa chaleur au circuit d’eau du bâtiment et ses radiateurs.
Or ces réseaux de chauffage urbain offrent un grand potentiel pour valoriser des sources d’énergies renouvelables actuellement sous-exploitées : ces chaudières collectives peuvent en effet être alimentée par la biomasse (bois, pellets, plaquettes), le biogaz, la géothermie (eau naturellement chaude présente sous terre) ou la chaleur fatale c-à-d la chaleur qui est perdue au cours d’un processus industriel et qui pourrait être ainsi récupérée.
De quoi remplacer, progressivement, une grande partie des énergies fossiles (gaz, mazout) majoritairement utilisées pour chauffer nos maisons et bâtiments.
Voici un exemple de réalisation à Visé, dans l’éco-quartier « Les pléiades ».
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