Avec une fréquentation des églises en diminution et des couts d’entretien en hausse, les fabriques d’église doivent revoir leur stratégie. La volonté est désormais de valoriser leur patrimoine foncier et de se séparer de certains édifices religieux. Une ambition plus simple à énoncer qu’à appliquer.
Vous en trouverez dans toutes les communes brabançonnes. Dans tous les villages même. Le patrimoine bâti religieux fait partie du paysage pour bon nombre d’habitants. Il n’en reste pas moins qu’il devient une charge financière de plus en plus importante pour des finances communales qui s’assèchent toujours plus au fil des ans. Un lien codifié dans un décret napoléonien vieux de plus de 200 ans (1809) mentionne que les collectivités locales ont la charge de l’entretien de ce patrimoine sans en avoir la propriété. Or, l’évolution de la pratique religieuse, le regroupement des célébrations ou encore le manque de prêtres poussent la fréquentation vers le bas et remettent de plus en plus en cause l’intérêt de posséder un tel patrimoine. « L’entretien du patrimoine bâti et foncier des fabriques d’église (ndlr : organisme public chargé de gérer l’entretien des bâtiments religieux dans une paroisse) reste bien évidemment une de leurs responsabilités essentielles, défend Laurent Temmerman, responsable du temporel pour le Vicariat du Brabant wallon. Mais il est vrai que sa gestion doit évoluer pour faire face aux enjeux de demain. Les communes ne pourront plus, comme elles ont obligation de le faire, compenser leur déficit financier. »
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Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de janvier 2024 (316) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.
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