Alors que le recyclage est au cœur de toutes les attentions, les voiries continuent à faire leurs preuves en économie circulaire. Leur capacité à intégrer des déchets est étonnante, qu’ils proviennent de l’extérieur (marc de café, mégots, toner, …) ou en auto-recyclage. Certaines précautions n’en restent pas moins d’application.

Prenons l’exemple des enrobés. 

On observe aujourd’hui une tendance au réemploi des matériaux dans le secteur de la construction. La réutilisation d’éléments tels que des briques, des dalles en pierre naturelle, des isolants, des finitions intérieures ou des armatures permet de créer des circuits courts menant à une diminution de l’impact environnemental et à la création d’activités économiques locales. 

Les circuits de collectes des vieilles peintures existent. Les parcs à conteneurs leur réservent un emplacement spécifique parmi les déchets dangereux. De là à mettre en place une valorisation durable … le chemin semblait encore long. C’était sans compter sur Circouleur. Cette startup française fabrique de la nouvelle peinture à partir de vieilles peintures acryliques. 

Le polystyrène expansé (frigolite) est un produit très présent au quotidien qu’il soit utilisé en emballage ou pour de l’isolation. Mais lorsqu’il faut le jeter, que devient-il ?

La solution la plus simple est de le brûler. Certains vous diront même que le choix est durable parce que l’énergie produite peut être réutilisée. Et c’est peut-être l’unique porte de sortie s’il est souillé. A partir du moment où les filières de collecte existent, d’autres solutions sont possibles : intégration à la fabrication de matières plastiques, de mortier ou sa propre fabrication.

Une startup chilienne préfère le transformer en revêtements et, plus particulièrement, en peinture. 

L'économie circulaire fait de plus en plus parler d'elle. En Europe, la gestion et la valorisation des terres excavées lors des travaux de génie civil tentent de suivre les principes de ce nouveau modèle économique. Mais la démarche n'est pas aisée, car elle s'opère selon des règles propres à chaque pays, voire à chaque région. La situation est d'autant plus compliquée pour les entreprises travaillant en Wallonie, où la réglementation rend très difficile la valorisation de ces terres.